Orfin ou Orphin, l'orthographe a été très longtemps imprécise. La seconde orthographe est adoptée définitivement à la lecture des registres de l'État civil de 1835.
La paroisse est créée au XIe siècle mais la date de construction de la première église demeure inconnue.
L'église devait déjà être édifiée à cette époque mais son aspect actuel date de sa reconstruction au XVIème siècle.
Dédiée à Sainte Monégonde, qui serait née à Orphin au VIème siècle, l'église est composée d'une nef de huit travées et d'un chevet arrondi. Le clocher porche, classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, est pourvu de contreforts.
L'église Sainte Monégonde est également remarquable par sa charpente lambrissée qui s'étend sur toute la longueur de la nef dont la construction remonte à 1512. Les vitraux sont, quant à eux, plus récents. Ils ont été réalisés par de talentueux maîtres verriers de Chartres et de Paris entre 1883 et 1914.
L'église a été restaurée en 2005/2006 et inaugurée en octobre 2007.
Manoir avec colombier au lieu-dit "Le Haut Orphin".
Château de la Plaine aménagé vers 1857 dans le goût néo-médiéval.
Construction de l'école actuelle en 1885. Le bâtiment en face de l'église, près de l'arsenal, abrita la 1ère école au rez-de-chaussée et la mairie à l'étage.
Hameau de HAUTE MAISON, les"Travaux du Roy" : vestiges de terrassement exécutés sous Louis XIV dans la continuité de l'aqueduc de Maintenon qui devait alimenter le domaine de Versailles.
Une Tour au hameau de POYERS
Hameau de la Vigne : au XIIIè l'abbaye des Vaux de Cernay avait des vignobles à ORFIN qui s'étendaient de l'église à la maison des lépreux. Au XVIIIè quelques vignerons existent encore dans la paroisse.
Hameau de CERQUEUSE : ferme à logis isolé. Grande ferme au centre de la façade sur cour du logis, tour polygonale hors-œuvre abritant un escalier à vis de marches en grès portant noyau (XVIè-XVIIè ).
Les carrières d'ORPHIN
Les carrières d'ORPHIN étaient situées à l'Ouest du village : l'une juste au sud du lieu-dit Maison Blanche, l'autre au nord de la Départementale 176, entre la « cantine et le parc du Château de Sauvage. En 1894 une société de la Ferté-sous-Jouarre commença l'exploitation d'un banc de roche à Poyers. Ce banc était le prolongement de celui d'Emancé et d'Epernon. Il s'agissait d'une meulière au grain très serré, utilisée pour faire des meules. La pierre n'est pas achevée à Orphin ; elle est taillée en prismes triangulaires de cinquante centimètres d'épaisseur, puis elle est dirigée sur Epernon ou la Ferté sous Jouarre où elle est envoyée directement dans les pays de consommation, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique ou aux Etats-Unis. La carrière de Poyers a été fermée en 1955.